Alain Barrière

Tu Vois

Alain Barrière

album:

Toi (1967)

Toi cover

Tu Vois testo

Tu vois la fleur qui m’était chère
En peu de temps fut emportée,
Tout, ici-bas, n’est qu’éphémère,
On devrait souvent y songer ;

Il fut de tous temps des poètes
Qui passèrent leur vie à crever
De faim, de froid et de misère,
Bien sûr il n’y faut pas penser…

Tu vois que l’homme est près du doute,
Qu’il brûle ce qu’il a trop aimé
En moins de temps qu’il faut, sans doute,
Pour vraiment apprendre à aimer ;

Il rêve tout haut de conquêtes,
De lune et puis d’immensité,
Et les soucis de la planète
Il va vite les oublier…

J’aurais voulu mourir en route,
Dans le ciel clair d’un bel été,
Dans une gloire qu’on veut, sans doute,
De nos jours, trop vite gagner ;

Mais je sais que coûte que coûte,
Il faut suivre sa destinée,
À défaut d’une belle route,
Par mes chemins, par mes sentiers,
Il me faudra me supporter…