Fabrizio De Andrè

La Lokomotiva (französisch)

Fabrizio De Andrè

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La Lokomotiva (französisch) testo

LA LOCOMOTIVE
Version française de Riccardo Venturi
Sais pas comment il était, comment il s?appelait,
De quell? voix il parlait, ou bien de quell? voix il chantait,
Combien d?années il avait vu à ce temps,
Sais pas s?il était blond ou il était brun,
Mais son image à lui, dans moi elle est gravée,
Un symbol? de jeunesse et de beauté,
Un symbol? de jeunesse et de beauté,
Un symbol? de jeunesse et de beauté!
Sais bien, c?pendant, quand ça s? passait, où il travaillait
Au début de ce siècle, mécanicien de chemin de fer!
Le temps où allait commencer
La guerre sainte des gueux,
Le train aussi semblait un mythe du progrès
S?élançant sur les continents,
S?élançant sur les continents,
S?élançant sur les continents.
Et la locomotive paraissait un monstre si violent,
Que l?homme dominait de sa main et de sa ment,
Ell? abattait, en rugissant comm?un lion,
Des distances dont on voyait pas la fin!
Paraissait qu?elle avait une force maudite,
La même force de la dynamite,
La même force de la dynamite,
La même force de la dynamite!
Une autre grande force allait déployer ses ailes,
C?étaient des mots disant: Tous les hommes ont la même loi,
Et les tyrans, et le rois
Dans les rues sautaient dans l?air!
C?était l?éclat sans cesse d? la bombe proletaire,
Le flambeau de l?anarchie!
Le flambeau de l?anarchie!
Le flambeau de l?anarchie!
Tous les jours un train passait par la gare où il travaillait,
Un train de luxe, il savait pas où il allait,
Y voyageaient des gens de haut parage,
Il les r?gardait d?un ?il si fou de rage
En pensant aux jour pénibles de ses amis, ses chers,
En lorgnant ce train plein de millionnaires,
En lorgnant ce train plein de millionnaires,
En lorgnant ce train plein de millionnaires.
Sais pas quoi se passa, pourquoi il prit cette décision,
Peut-être, la rage ancienne de générations sans nom
Qui crièrent vengeance
En lui aveuglant le c?ur!
Il oublia sa pitié, il oublia sa bonté,
Sa bombe était la machine à vapeur,
Sa bombe était la machine à vapeur,
Sa bombe était la machine à vapeur.
Et la locomotive dormait sur sa voie luisante
Avec ses pulsation, la machine semblait vivante,
Un jeune poulain, v?là qu?ell? semblait,
Après qu? la bride on lui a laché,
Mordant la raille avec ses muscles d?acier,
Avec la force aveugle d?un éclair,
Avec la force aveugle d?un éclair,
Avec la force aveugle d?un éclair.
Un jour comm? tous les autres, peut-être avec plus de rage,
Il pensait qu?il pouvait venger cet injuste outrage;
Bien qu?il fût à la peur en proie
Il monta sur l?monstr? dormant sur la voie;
Avant qu?il s? rendait compt? de ce qu?il faisait
Le monstre, déjà, la plaine brûlait,
Le monstre, déjà, la plaine brûlait,
Le monstre, déjà, la plaine brûlait.
L?aut? train courait tranquille, presque sans hâte d?arriver,
Personn? n?imaginait q? la vengeance était aux aguets,
Mais à la gare de Bologne
Arrivent des nouvelles alarmantes:
“C?est un cas d?urgence! Faut pas perdre du temps!
Un fou vient d? s?élancer contre le train!
Un fou vient d? s?élancer contre le train!
Un fou vient d? s?élancer contre le train!”
Mais la locomotive court, court sans s?arrêter!
Le siffle de vapeur se répandant dans l?air
Semble qu?il dise aux paysans
Courbés à leur travail sur le champ:
“Mon frère, n?aie crainte! Je cours à mon devoir!
Triomphe la justice proletaire,
Triomphe la justice proletaire,
Triomphe la justice proletaire!”
Et la locomotive court, court plus vite encore,
Et court, court, court, court à la mort,
Et rien ne peut plus retenir
L?immense force destructrice,
Il n?attend que l?éclat et q? le manteau le couvre
De la grande Consolatrice,
De la grande Consolatrice,
De la grande Consolatrice.
L?histoire nous raconte la fin de ce voyage:
La machine fut aiguillé sur une voie de garage.
Avec son dernier cri, elle érupta
Comme un volcan, sa lave elle jeta
Et sauta dans le ciel, on alla le sécourir
Avant qu?il n? rende son dernier soupir,
Avant qu?il n? rende son dernier soupir,
Avant qu?il n? rende son dernier soupir.
Mais nous voulons encor? penser à lui derrièr? le moteur
Pendant qu?il fait courir la machine à vapeur!
Encor?, qu?il nous arrive
D?une locomotive
La nouvell? flamboyante qu?ell? va quérir sa tombe
Contre toute injustice, comme une bombe,
Contre toute injustice, comme une bombe,
Contre toute injustice, comme une bombe